hatikparole je t'aime. by | 28octobre2020 | Non class é | 0 comments Jepense que ta soeur a avant tout besoin de deux choses: -affection. -discipline. Mais je parle d'une affection vraie, d'amour, de tendresse, pas de discrimination positive, pas de faveurs destinées à se donner bonne conscience, de gateries ou de pitié. Read⑨ from the story BAD BOY {je te Hais comme je T'aime} [JK][RÉÉCRITURE] by JikookEveryday (.fuκitsuna seishin.) with 5,903 reads. fanfiction, bts, 의존. PDV cash. Culture Qui d'autre que Krzysztof Warlikowski convoquant Dante et Shakespeare peut nous plonger ainsi dans notre part d'ombre ? A Liège, où il a été créé en première mondiale le 4 octobre 2011 dans un ancien manège militaire reconverti en superbe salle pour le Théâtre de la Place, le nouveau spectacle de Krzysztof Warlikowski a fait événement soir après soir, il a embarqué ses spectateurs fascinés tout au long des presque six heures que dure la représentation. Il devrait provoquer le même choc au Théâtre national de Chaillot, où ces Contes africains sont présentés du 16 au 23 mars le metteur en scène polonais, qui aura 50 ans en mai, est sans doute le seul, aujourd'hui en Europe, à hisser le théâtre à ce niveau d'expérience humaine bouleversante et fondamentale - dans ses spectacles personnels du moins, l'aventure malencontreuse du Tramway, en 2010 à l'Odéon, étant à oublier Le Monde du 6 février 2010. Sous l'égide de Dante et de Shakespeare, le voyage emmène non pas en Afrique, mais dans une "forêt obscure", une chambre noire où se joue la part barbare de l'homme, toujours prêt à exclure l'"autre", que celui-ci soit juif, noir, femme, vieux, homosexuel ou "séparé" de quelque manière que ce soit. Afrique métaphorique où la guerre tribale, incessante, a lieu à l'intérieur de chaque famille ou groupe humain. Le premier viatique choisi pour le voyage, c'est Shakespeare qui le fournit, avec des scènes tirées du Roi Lear, du Marchand de Venise et d'Othello les exclus sont donc d'abord le vieillard Lear, le juif Shylock et le Noir Othello. Mais le metteur en scène, qui depuis son spectacle Apollonia développe magistralement l'art du "frottement de textes" théorisé par un autre Polonais, l'essayiste Jan Kott, croise ces figures, les hybride théâtralement avec d'autres, qui traversent les Contes africains de manière plus ou moins visible. Le spectacle commence ainsi, de manière troublante, par un petit film d'animation à la beauté faussement naïve, qui met en scène deux personnages inspirés par ceux de Vivre, le film d'Akira Kurosawa 1952 un vieil homme atteint d'une maladie incurable, brouillé avec son fils, vient chercher auprès d'une jeune femme le sens qu'il voudrait donner à ce qui lui reste de vie. Ainsi est posée d'emblée la dimension existentielle du spectacle, qui va plonger dans les racines les plus intimes et archaïques de l'antisémitisme, du racisme et de la misogynie, et plus généralement dans celles de l'amour, de la haine et de la dévoration. Je t'aime, je te hais, je te mange, je te baise, je te tue, comme en un rituel primitif revoilà l'Afrique. Dans un de ces espaces inventés par la scénographe Malgorzata Szczesniak, qui se composent et se recomposent magiquement comme dans les rêves, voici d'abord Lear, exigeant de ses filles, des femmes déjà vieillies et fatiguées par la vie, les serments d'amour en contrepartie desquels il accordera à chacune une part de ses biens. On le retrouvera, vieillard atteint d'un cancer de la gorge et donc privé de parole, à la fin du spectacle, en compagnie d'une Cordélia qui doit beaucoup aux héroïnes brûlantes et desséchées de l'auteur sud-africain John Maxwell Coetzee. Voici ensuite Shylock, devenu boucher kasher, pris au piège du marché de désir et de mort qu'il a lui-même instauré en exigeant une livre de chair du jeune Antonio en contrepartie de l'argent prêté pour son ami Bassanio. Warlikowski met en avant les multiples échanges symboliques qui courent comme lignes souterraines dans la pièce, où se conte aussi l'histoire de la jeune Portia et des trois coffrets d'or, d'argent et de plomb dans lesquels son père semble l'avoir enfermée avant de mourir. Ce long extrait du Marchand de Venise est peut-être la séquence la plus impressionnante du spectacle, par sa densité, le malaise à couper au couteau, mais fécond, qu'elle dégage la pièce de Shakespeare est d'une ambiguïté abyssale sur la question de l'antisémitisme, le sous-texte spécifiquement polonais qui s'y écrit et s'y lit. Vient enfin Othello, que l'on découvre d'emblée dans la dimension sexuelle de son histoire avec Desdémone, en une scène explicite, mais représentée sous forme d'un petit film d'animation. Warlikowski fait infuser dans l'histoire du général noir, adoubé par la bonne société vénitienne, puis déchu à cause de son histoire d'amour avec la femme blanche, des textes d'Eldridge Cleaver, qui mènent là encore vers des zones tout à fait dérangeantes. Cet essayiste noir américain 1935-1998, militant des droits civiques et figure importante des Black Panthers, a écrit en prison Soul on Ice, un essai dans lequel il avoue le viol de plusieurs femmes blanches, revendiqué comme un "acte insurrectionnel". L'épaisseur humaine que nous font traverser Warlikowski et son équipe a beau paraître aussi obscure que la forêt de Dante, on ne sort de cette étonnante odyssée ni sonné ni gavé. Malgré quelques points faibles - les monologues écrits par Wajdi Mouawad pour Portia, Desdémone et Cordélia, trop longs, trop verbeux -, la maîtrise qu'a désormais le metteur en scène de son langage scénique, son art de faire entrer le spectateur dans son espace-temps théâtral, conduisent plutôt vers un état légèrement hypnotique, propre à renvoyer chacun à ses questions. Cela, on le doit avant tout aux acteurs, ces acteurs prodigieux de Warlikowski, qui livrent bien plus qu'un petit morceau de chair humaine, en s'engageant corps et âme. On ne citera qu'Adam Ferency, qui porte le spectacle en incarnant à la fois Lear, Shylock et Othello, et dont le jeu est d'une densité tragique, d'une profondeur et d'une opacité qui ont peu d'équivalent. Mais tous mènent ce voyage dont la dernière étape n'est pas la moins surprenante, qui voit l'ensemble de la troupe se lancer dans un cours de salsa joyeux et un peu vulgaire. Vivre, malgré tous les désirs de mort à l'oeuvre. "Contes africains", textes de Shakespeare, Coetzee... Mise en scène Krzysztof Warlikowski. Théâtre national de Chaillot, 1, place du Trocadéro, Paris 16e. Tél. 01-53-65-30-00. A 18 h 30, du 16 au 23 mars relâche les 18 et 19 mars. De 11 € à 32 €. En polonais surtitré. Durée 5 h 30 avec 2 entractes. Sur le Web Fabienne Darge Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. 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Ancien membre sentiments usés, mais tu me manque tu sait je n'en voie plus la fin je veux sentir tes lèvres sur les miennes et là tout ce temps qu'on voit passer pourtant j'ai peur de t'avouer que j'ai mal chaque fois que je te vois je réalise comme j'ai besoin de toi je t'aime et je te hais je déteste t'aimer je ne veux pas mais je ne sais pas aimer un autre que toi je t'aime et je te hais je déteste t'aimer tu la trouve si belle mais je ne serai jamais elle tu me manque et je ne dors pas juste après un café quand je ne peux plus manger tu me manque et tu n'es pas là je me souviens de ces nuits blanche ou l'on rêvait pense tu qu'on se manque autant ? ou que j'aille je te vois pourtant les amis se font mal parfois et je suis fatiguée mais jamais de toi je pourrais tout faire pour toi mais ça tu t'en fous c'est un cauchemar et je ne tiens plus debout je t'écris un message que tu ne liras pas j'ai ces sentiments que plus jamais tu ne croiras tu m'aime encore personne ne le sait dit moi que j'ai tort si tu regrette tu n'as qu'un mot a dire a ta place je ne me serais pas laisser partir et moi je t'observe la regarder comme la seule femme que tu n'est jamais vu tu t'en fous de ce que sa me fait pour moi ces yeux n'ont jamais autant briller et moi je t'observe la regarder comme le plus belle chose que t'est jamais vu comment ne remarque tu pas que ça me tue a chaque fois.

je t aime mais je te hais paroles